En vidant l’appartement parisien de Kyoko qui vient de mourir, sa
fille, Akiko découvre une pile de carnets laissés à son intention.
Son journal intime, tenu depuis 1964. Chargée de cet étrange
héritage, la jeune femme décide de rapporter l’urne de sa mère
au Japon, dans sa famille maternelle, et découvre un territoire
intime auquel elle appartient sans le savoir. Le film voyage entre
deux générations de femmes, de la France de la Nouvelle Vague
au Japon d’après la bombe. En cherchant le lieu où disperser
les cendres, Akiko remonte le fil du temps et cherche sa place.
Akiko, héroïne de ce documentaire, fait ici écho à sa mère
l’actrice, à sa mère l’icône féminine des années soixante. C’est
ce dialogue par-delà la mort, que le film porte comme il porte
le passé de Kyoko et le destin d’Akiko.