Dans les années soixante dix, dans un petit village de l'ancienne Allemagne de l'est, une artiste peintre fit son apparition. Johanna Kaiser, autodidacte, d’une soixantaine d’années déjà (1912-1991). Elle peignait des fleurs exubérantes et fantaisistes semblant s'extraire de leur cadre, et des paysages oniriques révélant le désir insatisfait de contrées lointaines. Un sentiment que les Allemands nomment « Immer Fernweh ».