Loin des hommes

Daru est instituteur, il vit seul, entouré par les sommets de l’Atlas algérien, il enseigne aux enfants de bergers. Toussaint 1954. Un gendarme, débordé par les actes de rébellion, lui confie Mohamed, un paysan accusé du meurtre de son cousin, pour que Daru le convoie jusqu’à la caserne. Il refuse. Mais le lendemain à l’aube, devant la double menace des villageois réclamant le prix du sang et des colons avides de vengeance, Daru est obligé de fuir avec Mohamed. Poursuivis par les cavaliers, ils luttent pour leur survie contre le froid des montagnes rocailleuses et la violence meurtrière à l'œuvre dans les deux camps. Mais en traversant les hauts plateaux, Mohammed et Daru apprennent à se parler, se confier, se connaître. Sourd aux injonctions des siens comme à la menace des rebelles, refusant de choisir un camp contre l'autre, Daru a choisi d'aider Mohamed, prisonnier de la loi du sang, à conquérir sa liberté. Entre eux naît une amitié. Mieux : une fraternité.